Dark Social : définition
Ce terme inventé par Alexis C. Madrigal, rédacteur en chef au magazine américain The Atlantic. Il désigne le partage social de contenus se produisant en dehors de ce qui peut être mesuré par des outils d’analyse Web : un article envoyé par mail, un lien partagé via une messagerie instantanée, une url partagée en Direct Message sur Twitter… Aucun outil de Web Analytics, pour des raisons évidentes de protection des données privées, n’est capable de mesurer et quantifier ces partages. D’où l’emploi du terme « dark » (noir, sombre) pour désigner ce domaine obscur où les datas s’échangent à toute vitesse et en nombre mais sans être mesurées avec précision.
Pourtant, on estime que 60 à 75 % des partages de contenus (vidéos, articles, images) sur le web seraient réalisés à travers le dark social !
Une étude très sérieuse menée par RadiumOne apporte un peu de lumière sur ce sujet en nous livrant quelques chiffres pour mieux comprendre ce phénomène.
On apprend par exemple que 93 % des personnes partageant des contenus sur le web utilisent le « dark social »
32 % des consommateurs ne partagent leur avis qu’à travers le « dark social »
Le dark social : Pourquoi les annonceurs doivent s’y intéresser ?
Les usages relatifs a ce terme sont autrement plus qualitatifs que les interactions visibles aux yeux de tous sur les réseaux sociaux traditionnels, car ils relèvent d’un intérêt personnel et authentique pour l’utilisateur qui le partage à son réseau d’amis proches ou d’intimes. Une véritable mine d’or pour les marques et les entreprises !
Nous vous proposerons très prochainement un billet sur les méthodes à employer pour mesurer les interactions sur vos contenus partagés dans le « dark social ».
Publié le : 02/01/2015